Festival MontpellierDanse
le 1er juillet 2015
Avec 16 danseurs
Note personnelle : 1/5
photo©Patrick Imbert
Fait très vite penser à Béjart pour le travail de structuration d’ensemble et de solo.
On arrive à une sorte de didactisme, d’académisme, tout est bien ficelé, trop bien ficelé. Structure fermée !
Curieusement, je n’ai pas trouvé un danseur (ou une danseuse) sur lequel m’appuyer, un danseur un peu plus charismatique, un danseur avec des mouvements plus clairs. Ils paraissent tous neutres, sans accroche. Ça doit être une volonté, comme les costumes qui sont tous différents, mais très proches, dans des verts d’eau, sauf un marron.
Et puis, j’en ai assez de cette danse qui ne veut pas être trop danse mais en l’étant un peu. C’est-à-dire que l’on marche, que l’on court, mais on n’ose pas trop écarter les bras pour faire l’oiseau. Et si on le fait, c’est avec des mouvements débiles pour « casser » la « danse ».
La musique est exactement synchro, imitation de John Cage, de Pierre boulez, et d’autres. Le tout légèrement jazzé, enrobé ?!
Ça pourrait être une fresque à références historiques, mais c’est plutôt du folklore. On picore des choses ça et là, et on mixe. C’est extrêmement choquant dans la musique. C’est un désastre quand on connaît Cage, par exemple. Mais,… tout le monde connaît Cage…
C’est étonnant que le chorégraphe laisse passer ça !